Ici Verviers

Trimestriel n° 26

Dernière manifestation 2011 ou première de 2012, on a le choix. L’Union française n’a pas manqué à la tradition en présentant ses bons voeux.

En cette fin d’un mois de janvier assez tristounet, la salle de bal de l’Harmonie avait fait le plein. Mandataires communaux, le bourgmestre de Verviers, Claude Desama en tête, porte-drapeaux, fidèles participants parmi lesquels des membres de notre Comité, tous s’étaient réunis pour accueillir Sylvain Berger, nouveau Consul général de France à Bruxelles. Discours d’opportunité car nous nous situions dans une période d’élections présidentielles chez nos voisins du Sud.

Haranguant, l’honorable assemblée le pasteur Roger Gigandet, président de l’Union française devait déclarer : « Programme, confrontation, promesses, mais aussi contacts, dialogue, projet : période électorale oblige ! Chaque citoyen pourra s’exprimer dans le secret de l’isoloir. Le changement et l’alternance sont, sans doute, signe de démocratie. Mais c’est ainsi et chacun a le devoir de se rendre aux urnes pour, justement, faire parler la démocratie, chacun ayant accordé sa voix à son meilleur candidat.

Puissions-nous encore longtemps connaître des temps de libre expression et, si possible, de justice sociale et de lutte contre la précarité et l’exclusion, afin d’éviter une société à deux vitesses, plus encore que deux sociétés antagonistes.
Puissions-nous oeuvrer pour une société meilleure, un meilleur des mondes, une société sans classes, égalitaire et fraternelle, dans laquelle chacun pourrait aimer l’autre sans peur du lendemain, rassurant ainsi ses enfants en leur donnant la certitude que demain sera le bon temps, le bien vivre, l’hédonisme raisonnable. Bon avenir à tous ».

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Viviane Bourdon.

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Trimestriel n°25

Isis, Osiris, Horus, triade divine. Seth, le frère tueur. Verviers ville des mots, joue les prolongations. D’une crèche à l’autre, c’est la parade RTL, c’est la parade de Noël.





de g. à dr. Osiris, Horus et Isis
Isis est la reine, l’épouse, la mère. Osiris, son frère et époux est le Nil nourricier et la civilisation, celui que Seth, dieu de ténèbres assassine et démembre. Horus est le fils posthume d’Osiris et son successeur chargé de faire régner sur la terre Mâât la Justicière. On l’a compris, Jean-François Istasse, échevin de la Culture et des Finances, initie les membres de la Maison de la laïcité aux subtilités de la pensée égyptienne. Rien n’y est simple ou dit.Tout est double et l’on a parfois l’impression que derrière un rituel s’en cache un autre.
Ici, il est question d’être de lumière, d’éternité, du droit à l’éternité à condition, bien sûr, que le coeur du défunt soit aussi léger qu’une plume sur la balance de Mâât. Son «ba», son âme, rejoint alors dans le ciel Osiris, le Ressuscité venu se ressourcer aux rayons du soleil d’un univers parallèle car il fait nuit sur l’Égypte. Jean-François Istasse buvait du petit lait extraordinairement à l’aise dans les tenants et aboutissants d’une philosophie, remarquable d’élévation spirituelle. Vieille de 4500 ans, l’histoire d’Isis et d’Osiris fait partie des mythes fondateurs de la pensée de l’Humanité.

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Viviane Bourdon

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Trimestriel n°24

Prix de la Résistance 59e édition. Hommage au général de Gaulle ainsi qu’aux soldats français morts pour nos patries. Fêtes nationales enfin. De quoi mettre l’avenir au diapason du passé.

Début janvier, ils étaient quarante lycéennes et lycéens à se pencher sur une citation de Pierre-Joseph Proudhon, théoricien politique français du XIXe siècle. « Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes; à défaut de principes ce sont les situations".

Bigre ! voilà qui n’est pas facile à développer. Pourtant la classe 2011 s’en est tirée tout à son honneur. La première lauréate, Justine Nossent avait choisi d’aborder le thème sous un angle socio-historique où elle évoqua Hitler, Mao et pour leur faire pendant : Gandhi et Martin Luther-King. Elle s’arrêta aussi à ce qu’on a appelé depuis «le Printemps arabe». Remise des prix dont celui du Comité de jumelage par Myriam Knauer et photo de famille sur l’escalier du Grand Théâtre, Christian Scoggins aux commandes.

On lui cria d’ailleurs de ne pas jouer à sa Viviane Bourdon, retenue en Arles. À signaler au premier rang, de la photo, Aranka Gigandet dont c’était le premier concours littéraire.

Si Verviers est plus que probablement la seule ville où tous les ans, «l’appel du 18 juin» est commémoré, elle le doit entre autres au père de l’Échevin Pierre Moson et à Joseph Gélis. Ce dernier nous a quitté voici cinq ans déjà. Aussi est-ce avec une émotion visible sur la photo qu’on se recueillit sur sa tombe.

L’après-midi, c’est autour du monument à Charles de Gaulle que l’on se réunit. Temps d’une salutaire réflexion. Quel aurait été le destin de la France sans cet appel dont l’audience fut somme toute réduite ? Qui y répondit ? Des jeunes et même des très jeunes. Idéalistes, certes mais aussi ne pouvant se résigner à rendre les armes sans combattre, de toutes leurs forces et de tout leur coeur. Vaillant et auquel rien ne parut dès lors impossible.

ALLONS ENFANTS...Ô MÈRE CHÉRIE...

Bien entendu dans notre belle cité, on ne fait rien comme partout dans le monde. Ainsi le 14 juillet se célèbre t-il huit jours à l’avance et tout le monde, y compris les fleurs, prend le bus affrété pour la bonne cause par le Pasteur Roger Gigandet, président de l’Union française. Et tout le monde en apprécia la facilité. C’est qu’il y en a des choses à faire ce jour-là et ce, dans deux cimetières de notre agglomération. (...)

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Viviane Bourdon

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Trimestriel n°23

En mars 2011, notre cité a été choisie comme “Ville des mots” par la Communauté française, devenue depuis Fédération Wallonie-Bruxelles. Les Verviétois, quant à eux, n’ont pas boudé leur plaisir, votre Comité compris.

Etre "ville des mots" c’est tout d’abord fêter la langue française et la diversité culturelle selon les concepts développés par la Francophonie ( O.I. F ). C’est à dire : 56 états membres et 19 observateurs, soit un tiers des Nations-Unies, plus de 300 employés, un budget en 2009 estimé à 89, 233 millions d’Euros. Ils ont pour mission de promouvoir la langue française dans toute sa diversité culturelle et linguistique, ceci allant de pair avec la paix, la démocratie, les Droits de l’Homme, l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur, la recherche et...la coopération au développement durable.

Membre de l’ O.I.F, la Communauté française répercute cet ambitieux programme vers ses populations. À Verviers, la promotion de notre langue a été tout d’abord un formidable investissement dans lequel se sont engagés plus de 150 associations et/ou personnes pour habiller le centre ville aux couleurs des mots. Ce qui n’était pas rien et a pris quelque six mois où de nombreux contacts entre partenaires pris au mot, se sont noués dans une ambiance de coopération sympathique et constructive. La fête a pu ainsi battre son plein une semaine durant. Dieu que la ville était belle, en ce mi-mars frissonnant sous la bise et se grisant de mots, avec ses dizaines de réalisations en plein air, dans les bâtiments officiels et les commerces.

Et chacun de s’en donner à coeur joie en rédigeant de courtes phrases à suspendre aux arbres ou à afficher dans les devantures : “à couteaux tirés” proclamait un restaurateur ( ! ) tandis qu’à l’aide de slogans, se construisait un mur de la solidarité. Un jeu, style commissaire Bourrel et ses “Cinq dernières minutes”, conduisait de vitrine en vitrine au "mais oui, bien sûr, voyons" de l’énigme ou plutôt des clefs de la ville que le prince-évêque Erard de la Marck avait égarées un bon demi millénaire plus tôt.
L’événement que l’on cria sur tous les toits, étant pour Verviers, de grande importance. Fadila Laanan, Ministre de la Culture, inaugura la chose en compagnie de l’échevin Jean-François Istasse, lui aussi culture et du bourgmestre Claude Desama. (...)

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Viviane Bourdon

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Trimestriel n°22

Verviers 100 % chocolat et “Ma Terre” dans tous ses trésors. Le patrimoine est dans l’air. Il fut un temps où Verviers comptait de nombreuses fabriques de chocolat. Elles ont fermé les unes après les autres ou été délocalisées. Mais l’amour du vrai chocolat et de la vraie tarte au riz, autre spécialité, nous tient à coeur en tant que patrimoine.

Les deux étaient présents lors de la cinquième édition des “Chocolateries” où l’on put déguster quelques étonnantes créations de nos maîtres-chocolatiers. Nouvel échevin des Événements et petit gourmand, Didier Nyssen s’en régala comme tous les invités à l’inauguration. J’en profitai également et ne refusai point le morceau de dorêye qu’Yvonne Giet-Lebeau, notre présidente, en grande tenue de la Vervi-riz, avait découpée d’une main experte. L’estomac satisfait, je m’en fus du côté des écoles d’hôtellerie de la région édifiant leurs pièces montées dédiées à la ferme.

Mis à bonne température au séchoir à cheveux, le chocolat se déclina en couleurs, fleurs, frites et nid de poule. Il se fit même savon et cuberdon. Sans complexe, l’Echevin du Tourisme, Freddy Breuer apprécia ces derniers bien que “made in Vlanderen".

“Ma Terre” notre terre, la Wallonie. Un peu plus de trois millions d’habitants. Un peu plus de 16.000 km². Pas bien grande la p’tite patrêye mais combien de trésors connus et surtout méconnus en son giron ? Beaucoup, beaucoup. Avec “ La Meuse pour horizon” et “ Dans le secret des abbayes”, vous avez été chaque fois 400.000 téléspectateurs, plus qu’au JT, à détailler ces “pierres qui décrivent les hommes", des Wallons. Corinne Boulangier et Freddy Joris vinrent présenter à Verviers dont est originaire l’Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon, les DVD et les livres, suite logique à l’intérêt suscité par les deux émissions. Coproducteur de la série l’I.P.W. a tout juste dix ans et sa tâche de sauvegarde, de protection et de classification compte quelques belles réussites. Ainsi quelle image aurait Verviers sans sa Maison Bauwens, son Manège, son Harmonie, vestiges d’un temps où “notre cité était grande” ? (...)

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Viviane Bourdon

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Trimestriel n°21

Installation d’une Porte de la Paix au pied de l’hôtel de ville et conférence sur Cléopâtre presque à la même heure, Jean-François Istasse aura bien mérité de la Culture.

Projet provincial, “Aux Arts etc.” aura réuni de mai à décembre 2010, 16 communes dont Verviers et 16 artistes autour du thème “Art public et citoyenneté”. Après le “Mural pour la Paix “ du Mexicain Adrian Jurado et une exposition de photos “Paysages Humains, Visages Urbains” du même et de la jeune Verviétoise Héloïse Vande Wiele à l’Espace Duesberg, voiciplace du Marché, la “Porte de la Paix” du sculpteur autodidacte Alain De Clerck.

La paix, la paix au Proche-Orient, bien sûr mais encore ? Comment ce truc posé sur une estrade fonctionnait-il ? Et son créateur d’expliquer qu’il s’agissait d’une sculpture interactive que deux personnes de chaque côté d’un mur animaient en se donnant la main, enclenchant ainsi deux ventilateurs. Lesquels projetteraient alors dans le ciel les drapeaux israélien et palestinien. L’idée est belle, trop belle peut-être. Quant à dire que cette installation est de l’art ? Quoiqu’il en soit, son auteur a l’ambition de la faire voyager de capitales en grandes villes européennes jusqu’à réaliser son rêve : demain, après-demain, Jérusalem.

Jean-François Istasse, Echevin de la Culture et des Finances, le gouverneur de la Province M. Foret eurent donc l’occasion se serrer la main et de faire se déployer sous les applaudissements et le crépitement des flashes, l’étoile de David et les couleurs palestiniennes. La soirée, déjà bien entamée, était loin d’être terminée. Cavalcade vers la Maison de la Laïcité, pleine comme un oeuf, où devait se dérouler une conférence sur Cléopâtre VII. Nous en étions.(...)

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Viviane Bourdon