mercredi 8 février 2012

Trimestriel n°24 - Le mot de la Présidente

Tout récemment, une petite équipe d’entre nous avait entrepris au Grand Théâtre de mettre deux mannequins en tenue. Histoire de mieux symboliser notre jumelage. Lorsque Jacqueline-la-noire termina la toilette de l’Arlésienne, je me rappelai in petto le visage d’Annick Rippert qui, en 1987, fut élue Reine d’Arles. Elle étrenna d’ailleurs son nouveau titre en rendant visite à Verviers. C’est alors que le président du comité arlésien M Buhon qui l’accompagnait, proclama Verviers, jumelage du coeur.

Parmi les autres invités que reçut Mme Jaumin, à l’époque, échevine préposée aux jumelages, se trouvaient Jean-Claude Dufau, les musiciens et les danseuses du Ruban de Velours et Mlle Ginou que j’ai revue l’an dernier en Arles. Annick était très jolie et elle avait réellement un port de reine. Son père veillait sur elle comme si elle était la prunelle de ses yeux. Les Rippert étaient d’ailleurs une famille formidable de gentillesse. À la question de savoir quels conseils donner aux futures reines, Annick avait recommandé de « rester soi-même ce qui est une chose merveilleuse. On découvre, on apprend et surtout on représente la nation provençale. On est fier de ses racines. Quant à la tradition, elle se transmet par le coeur ».

Sages propos qui en créant l’amitié entre des peuples de coutumes différentes, leur apprend à mieux se connaître, se respecter,voire s’aimer. N’y-a-t-il pas en la matière de quoi éviter les guerres et les drames comme le monde en vit actuellement ?

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Yvonne Lebeau-Giet